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24h dans la vie de Nina Simone… and I’m feeling good!!

Le soleil brille sur le jardin et donne à notre nouvelle « pelouse » un petit air de crâne rasé en résilience : de petits paillassons d’herbe apparaissent ici et là, à peine une ombre verte sur la terre grise, promesse d’un renouveau imminent. La couleur, toujours, nous précède.

Hier nous avons porté quelques chaises, quelques livres, quelques disques dans notre nouvelle cabane en bois fraichement construite. Dans l’odeur douce du bois nous avons écouté la voix chargée de vie, de colère, de beauté de Nina Simone. Cette femme-homme, cette noire-blanche, cette petite fille enfermée dans une grande dame qui, toute sa vie, a attendu un miracle extérieur, sans voir qu’elle portait elle-même ses ors vers son cercueil, concert après concert, verre après verre, coups de gueule et chagrins d’enfant entremêlés dans ce corps d’ébène. “Ma sœur ? La Callas bien sûr, pourquoi me parlez-vous de Billie Holiday,

Sylvie, la fée des séjours Solo

J’ai rencontré Sylvie
Tralalala-Laire
Ses poètes en Berry
Et son cœur grand ouvert

Quel bon vent vous amène ? Sylvie a ouvert sa porte et vous pose sa question rituelle, comme si seul vous n’auriez jamais trouvé un tel havre de paix, les vents s’en sont mêlés, pour sûr…

Je rends l’hospitalité que j’ai reçue.
Sylvie a beaucoup voyagé, le commerce de l’imprimerie ça fait voir des villes et des routes. A chaque étape elle va chez l’habitant, même quand on lui réserve un hôtel elle décline « Je veux rencontrer les gens ». D’une maison d’hôte à une autre elle se forge deux idées : elle magnifiera un jour sa maison et sa porte sera grande ouverte.

La maison n’était pas à vendre, c’est pour ça que je l’ai achetée.
Avec son sourire communicatif elle vous raconte son histoire : cet homme discret et inaccessible,

Adeline

Parce que je voulais que Momig soit beau, j’ai choisi l’imprimerie Escourbiac et j’ai croisé la route d’Adeline

Adeline prend soin des êtres de chair et de papier.
Elle porte un regard toujours curieux sur le manuscrit qui lui arrive, qu’il soit édité à compte d’auteur ou par une grande maison, qu’il soit le fruit d’une impulsion ou l’œuvre d’une vie, il arrive, tout simplement, un jour, sur son écran. Et à ce titre, il sera traité comme tous ses semblables, avec bienveillance et lucidité, avec le regard professionnel d’une enfant formée sur le tas.
Curieuse, mutine, elle va le lire, gentiment corriger quelques coquilles – il y en a toujours, c’est bizarre – se l’approprier suffisamment pour oser suggérer «Peut-être pourriez-vous…..? Sans doute serait-il souhaitable que… ? » mais tout doucement, sans faire de bruit, ce n’est pas son rôle, ce n’est pas ce qu’on attend d’elle,

Micheline

Quand Micheline est entrée dans la salle où j’allais faire une dédicace de Momig, elle m’a dit « Je suis curieuse de vous écouter, j’ai lu tout ce qui vous concernait sur internet ». Son sourire et ses yeux grands ouverts m’ont tout de suite donné confiance. Le lendemain, nous dînions chez elle…

Il court, il court le furet
Le furet du bois, Madame
Il court, il court le furet…

Micheline court
Et comme le furet
Elle met son nez partout
Curieuse
Elle monte et elle descend
Entrant par une porte elle ressort par une autre
« Vous avez vu mes sculptures ?
Ce n’est pas terminé, vous savez, j’ai tant et tant à faire »
Je n’ai pas le temps de répondre, Micheline est repartie
C’est dommage,