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“L’enfant qui”, l’enfant qui quoi ?

« L’enfant qui » est le livre, publié cette année, d’une femme que je ne connais pas mais dont l’écriture est depuis « Les Demeurées» entrée dans ma bibliothèque ou plutôt dans les pépites que je recommande, prête, perd, retrouve, aime. Elle s’appelle Jeanne, Jeanne Benameur, si le mot sororité a un sens, alors c’est ici que j’ai envie de l’employer : Jeanne, je me sens en sororité avec vous.

J’ai trouvé « L’enfant qui » par hasard. Parfois, au milieu de tout ce rose qu’on nous propose, il y a quelque chose entre le gris et le bleu qui attire notre regard. Ce fut le cas ce jour-là. Difficile de dire pourquoi, un peu comme certains dirigent naturellement leurs pas vers les coins à champignons, j’ai depuis toujours cet instinct des livres-merveilles. À la différence des cueilleurs, je les partage ensuite avec allégresse : et qu’y a t-il de plus éternellement abondant qu’un livre qui serpente entre les hommes en leur ouvrant les yeux?

Le jeûne, ce plein de vide…

Longue semaine à la maison.

Je dis longue car elle fut remplie de beaucoup de vide qu’il faut arriver à traverser tout aussi joyeusement que les moments pleins de tout. Ce n’est pas facile. Il faut se donner du temps pour passer du plein au vide. Mais c’est la seule solution pour prendre le temps d’aller à la rencontre de soi-même.

Je dis plein de vide car cette semaine nous avons jeûné : durant trois jour nous n’avons pris que de l’air et de l’eau. Nous commençons et finissons nos jeûnes par des journées « fruits et légumes » qui nous rappellent à quel point notre corps a besoin de bien moins que ce que nous avons l’habitude de lui donner. Le printemps est une pure merveille pour une telle pratique.

Chaque année depuis quatre ans, je me lave de l’intérieur, je fais confiance à mon corps et ses ressources pour créer quelque chose de neuf en moi,