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Message in a bottle… Youpi, des nouvelles de mon manuscrit!

Quand on pose une question, on attend une réponse. Je suis frappée comme de nos jours cette croyance est mise à mal : mes enfants, confrontés à la recherche de travail comme tous les jeunes aujourd’hui, passent des entretiens, parfois plusieurs, et la plupart du temps ne reçoivent aucune réponse à la fin. Ni oui, ni non. Juste rien. Même quand ils relancent : ” S’il vous plait, dîtes-moi, c’est important “. Non, rien.

Ces mêmes enfants, qui ne répondent jamais à nos messages, souffrent cruellement de ces silences et sont à la fois les acteurs et les victimes d’un système qui se sclérose. Nous sommes tous devenus des experts au jeu du ni oui ni non. A force de vivre soi-disant au présent, d’être connectés nuit et jour, de tout pouvoir faire, nous avons de plus en plus de difficultés à décider et à dire oui ou non, 

Je, tu, il…

Un lecteur m’a fait récemment remarquer que je m’adressais à vous et qu’il eut préféré que ce fût à toi. Difficile choix quand finalement cette toile mondiale ne nous révèle que rarement qui nous lit : les partisans du vous ? Du tu ? Du il, du elle, du on ?

Je, tu, il, nous, vous, ils : mes pas de débutante au siècle dernier m’avaient appris cette chansonnette bien avant de découvrir que je venais d’un peuple latin qui s’en passait aisément. Le « elle » et le « on » étaient alors accessoires, le politiquement correct n’avait pas encore été inventé.

J’avoue aimer le vous, comme j’aime la javanaise, sans nostalgie. Le vous n’est pas un éloignement entre nous, bien au contraire, il me facilite l’intime et le murmure.

Je me souviens être allée un jour dîner chez les parents d’un ami,

J’ai envoyé mon troisième manuscrit dans l’océan

Ce matin une nouvelle énergie s’est emparée de moi : j’ai préparé 10 enveloppes, 10 timbres, 10 lettres pour envoyer mon nouveau manuscrit à des maisons d’édition.

Pourquoi ne pas nous donner cette chance tout simplement ?

Tant de gens m’ont dit, après avoir lu mes livres précédents : c’est beau, c’est fort, j’ai adoré, s’il vous plait, continuez, continuez !! Alors oui je continue, parce qu’en vérité je ne saurais plus m’arrêter.

Il y a un an, j’ai rencontré, par l’intermédiaire d’une amie, un écrivain, ancien directeur du supplément littéraire d’un grand journal, un monsieur aujourd’hui retiré et qui a simplement du temps pour écouter.

Je lui ai expliqué ma vie : chef d’entreprise, écrivaine de deux ouvrages assumés en auto-édition, co-créatrice d’une petite maison d’édition, chanteuse de musique sacrée, pianiste amateur, mère de jeunes adultes qui se cherchent…Je me souviens,

C’est le premier, le tout premier

C’est toujours difficile une première fois : un premier cri, un premier regard, un premier pas, une première chute. Aujourd’hui j’honore ce premier article, premier petit caillou lancé sur les ondes du net avec à la fois de la joie et de l’appréhension.

J’ai déjà traversé la forêt obscure des mots pour y trouver mon chemin : un premier livre « Momig, la petite bougie » est né sous ma plume en 2014 et m’a tout doucement apporté, au-delà de la joie de sa simple existence, un nom qui me va bien et avec lequel je signe ce blog.

L’accouchement fut aussi difficile que pour mon premier enfant. Mais quand je regarde ce que j’ai reçu des centaines de lecteurs qui ont osé accueillir cette écriture singulière avec les yeux et le cœur grands ouverts, je sais que cette route est bien la mienne et qu’il faut simplement que j’aie le courage de la poursuivre.