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Être ou ne pas être une femme libre ?

Oser se découvrir pour devenir la belle femme libre que chacune d’entre nous peut être, est une des choses les plus difficiles à faire.

On nous propose tant de modèles tout faits, bonne fille, bonne mère, sex symbol, gentille épouse, que partir à la découverte de son vrai Soi aujourd’hui comme autrefois est plus proche du parcours du combattant que de la simple promenade.

La peur est constante, la peur de s’écarter du modèle, la peur, si l’on bouge, d’être trop loin des normes et de ce qui se fait : « Et si je n’étais plus aimée ?

Que puis-je montrer ? Ton visage, diront les uns. Tes jambes, diront les autres ». Une épaule, un sein, un pied, le jeu est sans fin, les femmes sont les proies naturelles de ces règles qui tournent à vide et les transforment en objet.

Il y a deux cent ans les couchers et les levers du Roi comme de la Reine étaient des cérémonies publiques, une haute distinction pour ceux qui en obtenaient l’autorisation, tout était commenté, les odeurs, les humeurs, les couleurs, dans un sentiment de supériorité partagé. L’étiquette dirigeait tout de manière intraitable, c’est d’ailleurs pour cela qu’encore aujourd’hui je ne les aime, les étiquettes, que sur les bouteilles de vin.

A côté, des puissants troussaient de jeunes paysannes ou des filles de petite noblesse, désargentées, à peine pubères, jetées en pâture par leur famille souvent pour s’en débarrasser et dans tous les cas par peur d’un combat inégal. On fermait les yeux, comme on disait pudiquement. Pour beaucoup, le viol était ainsi assuré de mère en fille, comme l’unique issue d’une vie de femme perdue.

Voilà en grande partie notre héritage : la peur.

Parce que je ne savais pas quel centimètre de peau découvrir,
j’ai choisi de vous montrer mon âme.
Parce que je ne savais pas par quel chemin passer,
j’ai choisi de sauter dans le vide.
Parce que je ne savais pas que c’était impossible,
j’ai choisi de vivre libre.

J’ai écrit « Le ventre et la plume » comme on pose un petit caillou sur un kairn.
Le chemin ? Oui il existe, il y a juste à faire le premier pas, puis à laisser faire…

Avec toute ma féminité,

1 Réponse
  • Evelyne
    août 22, 2017

    Il faut en effet un premier pas pour écrire, il en faut également un pour lire.

    Dans le cas du Ventre et la Plume, peu importent le point de départ et celui d’arrivée : ventre, plume, ventre et plume, plume dans le ventre, ventre sous la plume… C’est de destin plus que de destination dont il est question. Quant au départ, il est comme les feux de forêt, à la merci de la moindre allumette.

    C’est comme cela que j’ai ressenti et Ventre et la Plume. Un jaillissement, une urgence…

    Un livre à lire ici et maintenant, comme vous le sentez, avec l’air de ne pas y toucher, avec militantisme, avec tendresse, avec ou sans, vous messieurs, vous mesdames… Vous y trouverez un peu de vous-même, de votre famille, vos amis, votre lignée…

    Le premier pas, c’est la promesse d’un chemin. Le vôtre.
    Bienvenue au club des pas qui font les chemins et des petits ruisseaux qui font les grandes rivières.
    Bonne lecture.